Une culotte avec faux poils pubiens : coup marketing ou manifeste body positive ?
Lancée mi-octobre 2025, la culotte poilue de Kim Kardashian est un string en résille transparente sur lequel sont fixés des faux poils synthétiques, disponibles en plusieurs teintes : blond, brun, roux, châtain ou noir. Le produit se veut « inclusif » et personnalisable, avec deux types de textures : lisse ou bouclée.
Présentée comme « le produit le plus audacieux de SKIMS », cette pièce est déjà en rupture de stock en moins de 24 heures après sa sortie. Une réussite commerciale immédiate, preuve que le buzz fonctionne encore pour l’influenceuse devenue businesswoman.
Une campagne publicitaire rétro et provocante
Pour accompagner ce lancement, Kim Kardashian a misé sur une publicité façon show télévisé des années 70. Dans la vidéo, trois candidates défilent sur scène et le public doit deviner si la couleur de leurs cheveux « match » avec celle de leur pubis. Bien sûr, le twist final révèle qu’il s’agit de culottes à faux poils.
« Avec notre audacieuse nouvelle culotte, votre touffe peut être de la couleur que vous voulez », annonce SKIMS.
Entre humour assumé, esthétique kitsch et clin d’œil féministe ironique, la campagne a déclenché des milliers de réactions sur Instagram et X.
Pourquoi ce produit choque autant ?
Sur Internet, c’est la tempête. Les commentaires oscillent entre moqueries, fascination et dégoût assumé.
- « C’est déplorable »
- « Kim, ça devient vraiment gênant »
- « Pourquoi payer pour avoir des poils alors qu’on passe notre vie à s’épiler ? »
Mais certains saluent le génie marketing derrière ce lancement :
- « Cette femme trolle tout le monde et je vis pour ça »
- « Marketing parfait : tout le monde en parle »
Le retour des poils : une vraie tendance en 2025
Derrière la provocation, ce produit s’inscrit dans une tendance visible depuis plusieurs mois : le retour des poils dans la mode et la culture pop. La génération Z revendique de plus en plus le droit au naturel : c’est le phénomène « Full Bush in a Bikini ».
Le magazine Vogue titrait récemment : The Bush is Back. Sur TikTok, les hashtags #BodyHairDontCare et #NaturalVibes explosent, cumulant des millions de vues. Face à cette évolution culturelle, Kim Kardashian s’est clairement positionnée en exploitant cette revendication tout en la transformant en produit viral.
Encore un produit controversé pour SKIMS
SKIMS n’en est pas à son premier bad buzz. Avant la culotte poilue, la marque avait déjà lancé :
- Un soutien-gorge avec faux tétons apparents, présenté comme un hommage à la féminité « assumée »
- Un masque gainant au collagène, critiqué pour son esthétique proche de bandages médicaux
Chaque fois, l’indignation a servi la marque : ventes records, visibilité mondiale, et une image toujours plus audacieuse.
Un vrai business derrière la provocation
Lancée en 2019, SKIMS est aujourd’hui valorisée à plus de 4 milliards de dollars. Avec ses lancements successifs, Kim Kardashian a inventé une nouvelle stratégie commerciale : transformer chaque polémique en chiffre d’affaires.
Qu’on adore ou qu’on déteste, elle reste une icône du marketing viral. Et sa culotte poilue n’est que le dernier épisode d’une stratégie assumée : faire parler coûte que coûte.
