Des pluies torrentielles ont entraîné de graves inondations aux Émirats arabes unis et dans d’autres pays du Golfe. En l’espace de seulement 24 heures, la région a reçu l’équivalent de deux années de précipitations.
Dubaï a particulièrement souffert de cette intempérie, enregistrant ces mêmes précipitations records en seulement un jour. La ville a été paralysée par des inondations résultant de pluies d’une intensité rare dans cette région désertique. Les conséquences ont été dévastatrices : le trafic aérien à l’aéroport de la capitale économique des Émirats a été interrompu, des centres commerciaux majeurs ont été inondés, tout comme de nombreuses routes et une station de métro. Des images de chaos ont largement circulé sur les chaînes d’information et les réseaux sociaux.
Les autorités ont appelé à la vigilance, car certaines routes se sont effondrées, des quartiers résidentiels ont été submergés par les eaux et de nombreux habitants ont signalé des infiltrations d’eau dans leurs habitations.
Face à la menace persistante des intempéries, les écoles aux Émirats ont été fermées et le resteront mercredi, en prévision de nouvelles fortes pluies.
Les experts soulignent le rôle potentiel du réchauffement climatique dans ces événements. Friederike Otto, maître de conférences en sciences du climat à l’Imperial College de Londres, estime que les pluies extrêmes à Oman et Dubaï ont probablement été exacerbées par le changement climatique d’origine humaine.
À Oman, au moins 18 personnes ont perdu la vie depuis dimanche dans des inondations dévastatrices. Des régions du Qatar ont également été touchées par ces pluies diluviennes, tandis que Bahreïn a été confronté à des inondations suite à de fortes précipitations.