Le point de rupture : quand la vie privée percute l’image publique
Tout a commencé par une story Instagram, vite supprimée mais capturée par les internautes. Alors que Jimmy Mohamed évoquait à la radio la santé mentale des adolescents, Souailla, sa compagne depuis 15 ans et mère de ses trois enfants, a craqué.
Sa réaction a été épidermique :
Moi je me demande comment aider une personne victime de violences psychologiques par son mari, un médecin. Qui va jusqu’à essayer de faire croire qu’elle a des hallucinations
Une accusation lourde, qui suggère une forme de « gaslighting » (manipulation mentale) au sein du couple, bien loin de l’image lisse et rassurante que le praticien renvoie à l’écran.
Chips, sodas et hypocrisie : la crédibilité du médecin attaquée
Au-delà des accusations sur le plan relationnel, Souailla a également visé la crédibilité professionnelle de son mari. Elle a partagé des photos de l’intérieur de la voiture du médecin, jonchée d’emballages de produits ultra-transformés, chips et sodas. Une vision qui tranche radicalement avec les best-sellers de Jimmy Mohamed, qui prônent le rééquilibrage alimentaire et la chasse à la « malbouffe ».
Selon elle, c’est elle qui l’aurait formé à la nutrition : « Tu lui montres tes cours… Bim, ça marche sur ses réseaux, ça écrit des bouquins, mais ne cuisine toujours pas healthy ». Elle dénonce une double vie alimentaire : prêcher la bonne parole en public tout en cachant des « cochonneries » dans sa voiture, car elles sont interdites à la maison.
« La vérité tombe, brutale » : le message glaçant sur les relations toxiques
La tension est montée d’un cran ce dimanche. Souailla a relayé une chronique du DJ Mosimann sur France Inter traitant des amours malades, en s’appropriant les mots. Le texte est fort, presque définitif :
On ne sauve pas l’autre. Pas d’une emprise, pas d’un homme qui manipule (…) On ne sauve pas quelqu’un qui pour tenir debout a besoin qu’on tombe
En partageant ces mots, l’épouse de l’animateur semble acter l’impossibilité de sauver son couple et pointe du doigt une dynamique destructrice. Elle évoque des « violences invisibles qui rampent », dressant le portrait d’une relation sous emprise.
« Au bout du bout du rouleau »
Face à l’ampleur des réactions, Souailla a tenu à justifier sa démarche. Elle explique ne pas chercher la lumière mais utiliser le même canal — les réseaux sociaux — que celui qui a, selon elle, « détruit la morale » et nourri l’ego de son mari. Elle confie avoir perdu beaucoup de poids et être arrivée « au bout du bout du rouleau ».
Pour elle, le décalage entre la persona publique (qui parle d’amour et de soutien aux femmes enceintes) et ce qu’elle vit en privé est devenu insupportable. Une note de nuance tout de même : malgré la rancœur, elle précise que les conseils nutritionnels donnés par son mari restent valables. « Continuez à bannir les produits ultra-transformés », conclut-elle, distinguant ainsi le message du messager.








