Actualités

Elif Karaarslan et Orhan Erdemir, au coeur d’un scandale à cause d’une sextape

Un scandale secoue le monde du football turc. Elif Karaarslan, jeune arbitre de 24 ans, et Orhan Erdemir, observateur des arbitres âgé de 61 ans, ont été suspendus à vie par la Fédération turque de football (TFF). Cette sanction fait suite à l’apparition d’une sextape présumée impliquant les deux protagonistes. Si les faits reprochés sont graves, la situation est encore floue, notamment en ce qui concerne l’identité des personnes figurant sur la vidéo controversée.

La sanction après la diffusion de la sextape

La décision de la Fédération turque de football intervient après la diffusion d’une vidéo à caractère sexuel, présentée comme étant celle de Karaarslan et Erdemir. Cette vidéo, qui a circulé sur les réseaux sociaux, a conduit la fédération à prononcer une suspension à vie contre les deux officiers de football. Selon certaines sources, la vidéo aurait été visionnée par les instances du football turc, ce qui aurait précipité la décision.

Elif Karaarslan, ancienne joueuse de football qui a joué pour le club Besiktas, avait dû mettre un terme à sa carrière à la suite d’une blessure et s’était ensuite reconvertie comme arbitre. Quant à Orhan Erdemir, il a été arbitre international FIFA entre 1999 et 2002, avant de devenir observateur pour ses collègues arbitres.

Elif Karaarslan nie les accusations

Malgré la suspension à vie, Elif Karaarslan a fermement nié être la personne présente sur la vidéo incriminée. Dans un communiqué publié sur son compte Instagram, où elle est suivie par plus de 384 000 personnes, elle a exprimé son intention de faire appel de la décision. Elle affirme que la vidéo ne la concerne pas et dénonce une manipulation visant à porter atteinte à sa carrière et à sa réputation.

Elle dénonce également le népotisme et la corruption au sein des instances dirigeantes du football turc. « J’aurai un long chemin à parcourir sur le plan juridique, mais je surmonterai cette épreuve de la manière la plus forte et la plus robuste », a-t-elle déclaré. Elle demande également le soutien de ses abonnés et de ses partisans, tout en réaffirmant son innocence.

Des accusations de montage vidéo

L’avocat de Karaarslan a rapidement pris la parole pour défendre sa cliente, affirmant que la vidéo aurait été créée grâce à une intelligence artificielle (IA) et qu’il s’agissait d’un montage destiné à la discréditer. Selon lui, la vidéo aurait été manipulée à partir de sources externes et ne reflète en aucun cas la réalité. L’avocat a promis de poursuivre en justice ceux qui sont responsables de la diffusion de ces images.

Il a expliqué que les faux contenus circulant sur les réseaux sociaux portaient gravement atteinte à la réputation de sa cliente. Selon son communiqué, « les images publiées sur les réseaux sociaux et les sites Web prétendant montrer Elif Karaarslan sont totalement fausses. Nous avons identifié les comptes responsables et prendrons toutes les mesures juridiques nécessaires. »

Orhan Erdemir, une carrière ruinée

De son côté, Orhan Erdemir n’a pas nié les faits, mais il a déclaré que la vidéo avait été diffusée sans son autorisation. Cet ancien arbitre international a exprimé sa profonde détresse, affirmant que cette affaire avait non seulement détruit sa carrière professionnelle, mais aussi terni son honneur familial et social. « Mon honneur dans ma famille, mon cercle social et la communauté des arbitres a été balayé », a-t-il déclaré, ajoutant que les dommages émotionnels subis étaient immenses.

Erdemir, qui a officié en tant qu’arbitre entre 1999 et 2002 sous l’égide de la FIFA, a également souligné qu’il subissait d’importantes pertes financières en raison de cette affaire, qui marque la fin de sa carrière.

Ce scandale sexuel intervient dans un contexte déjà tendu pour le football turc, qui a connu plusieurs polémiques ces dernières années. Cette affaire est l’une des plus graves qui ait frappé la Fédération turque de football (TFF), et elle met en lumière les dysfonctionnements internes, notamment en matière de gestion des cas sensibles.